Quand tu es toi-même, il n’y a plus de concurrence,
personne ne peut rivaliser avec toi.

– Joanne Tatham – 

 

Ce que j’ai retenu de Joanne, quand je l’ai « rencontrée virtuellement » sur les réseaux sociaux et au travers de ses vidéos et de ses newsletters… c’est justement sa douceur et sa bienveillance dont elle fait ses qualités premières pour accompagner ses clientes.

Joanne Tatham est coach, auteure et mentore, elle a choisi d’accompagner les femmes  ambitieuses  et spirituelles en quête d’harmonie et de liberté ! Beau programme non ? Alors quand  elle souligne en plus ces trois mots clés sur son site : Equilibre – Liberté –  Sérénité – Confiance… ça donne envie de la suivre et de lui demander de  nous livrer ses petits secrets d’entrepreneure !

Prendre sa place dans le monde, développer sa confiance en soi ou retrouver l’équilibre dans sa vie professionnelle et personnelle… ce sont les sujets que nous avons abordés ensemble et sur lesquels Joanne se livre en toute simplicité mais intensité, pour notre plus grand plaisir !

 

Joanne, peux-tu nous parler un peu de toi, et nous dire quel est ton « métier » ?

Hello Nathalie ! Oui, avec plaisir 🙂

Je suis l’auteure du livre “J’arrête le superflu !“ (éditions Eyrolles), et je suis également coach et mentor. J’aide les femmes ambitieuses & spirituelles à se concentrer sur l’essentiel, sur leur essence, pour leur permettre d’oser prendre la place qu’elles désirent et méritent, en confiance.

Quelle est ta différenciation dans la façon dont tu accompagnes les femmes entrepreneures ?

Je suis particulièrement douce et bienveillante. Attention, ça ne veut pas dire que je ne donne pas de coups de pieds au derrière quand nécessaire !

Mais j’accompagne des femmes qui sont beaucoup dans la performance, dans la recherche d’un accomplissement, qui sont passionnées et travaillent beaucoup.  Du coup, elles sont souvent dures avec elles-mêmes, ont parfois l’impression de ne pas avancer et se mettent une pression d’enfer.

C’est donc particulièrement important pour moi d’être cette voix qui leur rappelle qu’elles sont fabuleuses, qu’elles accomplissent déjà beaucoup, et qu’elles doivent équilibrer les forces, les énergies, pour tenir sur la durée.

Je crois à l’importance des pauses, des respirations, de prendre le temps de se recentrer sur soi, et de mettre en place des habitudes, des rituels, pour y parvenir.

C’est ce qui permet de se connecter mieux à son guide interne, son intuition.

On a les réponses à toutes nos interrogations. Mais quand on s’agite dans tous les sens, on ne peut pas les entendre.

Quels conseils donnerais-tu à une entrepreneure avant de se lancer ?

J’ai 3 conseils, valables à tous les stades mais que j’aurais aimé entendre à mes débuts :

  • Sois toi-même. Ne cherche pas à rentrer dans un moule. Lorsque tu es toi même, il n’y a plus de concurrence. Personne ne peut rivaliser avec toi ! Il n’y a aucune comparaison possible. Tout sera plus facile, y compris ton marketing, qui peut parfois poser problème quand on débute. Tu sauras comment communiquer, et ce ne  sera pas une corvée.

 

  • Fais-toi passer en premier. Prends soin de toi. Tu es ton atout numéro 1, le moteur de ton activité. Si tu t’effondres, ton business s’effondre. Alors traite-toi comme ton/ta meilleur-e client-e ! Apprends à te connaître pour identifier tes besoins (sommeil, vie sociale, vie familiale, etc…) et tes limites, puis fais en sorte de les intégrer à ton agenda. Oui, comme avec tes client-e-s !

 

  •  Laisse-toi guider par ton coeur, ta passion. Ne choisis pas d’orienter ton business/tes produits/tes services d’une certaine façon pour des raisons uniquement financières. Même si ça te permet de beaux résultats en termes de chiffres, tu risques de faire croître un business que tu n’aimes pas, et te sentir complètement désalignée. Je dis toujours que quitte à ne pas être alignée dans son activité professionnelle, autant être salariée avec un salaire qui tombe tous les mois ! Aussi, tant que la passion te guide, tu trouveras l’énergie et la motivation de dépasser les moments difficiles. Et il y en aura !

Comment as-tu personnellement développé ta confiance en toi ? As-tu des anecdotes à ce sujet ?

J’ai appris à me connaître, et à me comprendre. En partant de là, ça a été beaucoup plus facile de m’accepter et de m’aimer comme je suis.

C’est vraiment une question d’angle de vue qui change. Tout à coup, les défauts n’en sont plus !

Pour te donner un exemple, j’ai passé mon adolescence et ma vie de jeune adulte à détester qu’on me dise que j’étais douce. Vraiment ! Pour moi, c’était un défaut. Ça voulait dire que je manquais de personnalité, que je n’étais pas intéressante.

Mais devine quoi ? Non seulement ce n’était pas du tout ce à quoi les autres pensaient en me qualifiant de « douce », mais en prime, ce que je pensais être un défaut est en fait une de mes plus grandes qualités en tant que coach, une des choses que mes clientes apprécient le plus.

Pendant toutes ces années, j’ai cru que c’était un défaut, alors que c’était ce qui allait être une grande qualité dans ma deuxième vie professionnelle ! C’est dingue quand on y pense 🙂

Peux-tu nous révéler l’un de tes petits secrets pour mieux équilibrer vie professionnelle et vie privée ?

J’en reviens toujours à la connaissance de soi… et j’ajouterai, la flexibilité.

C’est important d’identifier ses rythmes et de suivre leur évolution. Nous sommes toutes différentes, mais nous évoluons aussi au fil de l’année… et des années. Il n’y a pas UNE façon de faire, c’est à chacune de trouver son équilibre.

Lorsqu’on arrive à identifier ces rythmes, on peut mieux planifier les temps de repos. C’est plus facile de prendre des congés lorsqu’on y est préparée !

J’ai eu des périodes pendant lesquelles je préférais terminer mes journées tôt et travailler le samedi, ce qui me permettait d’être plus efficace pendant mon temps de travail.

A d’autres moments, j’ai constaté que mon rythme s’intensifiait naturellement au fil de mes lancements de programmes : journées plus longues ET travail le samedi. Du coup, j’ai décidé de m’octroyer une semaine de « semi-vacances » tous les deux mois environ, après une période intense : je ne faisais que le strict minimum, des choses très simples et peu chronophages, et ne travaillais que 4h par jour maximum.

Aujourd’hui, je ne fonctionne plus comme ça.

Une fois qu’on a identifié notre rythme (en fonction de nos besoins personnels mais aussi de nos impératifs professionnels), il faut poser des limites. A soi et aux autres.

Ça veut dire, comme je l’évoquais plus tôt, fixer rendez-vous avec soi-même. Eduquer les client-e-s sur nos disponibilités. Et surtout… ne pas faire des exceptions à tout bout de champ ! Sinon, nos limites ne sont pas prises au sérieux et seront régulièrement dépassées.

Quel est le plus beau challenge que tu as réussi à aujourd’hui et comment y es-tu parvenu ?

Me relever d’un burn-out et reprendre mon activité.

J’ai tiré des leçons de ce que j’avais vécu. J’ai trouvé l’origine du problème et j’ai tout remis en question : ma façon de penser et ma façon de faire, à tous les niveaux.

Comment selon toi les femmes peuvent mieux prendre leur place dans ce monde ?

En n’attendant pas qu’on leur donne la place.
En n’essayant pas de se travestir pour rentrer dans un moule et faire/être ce qu’elles pensent qu’on attend d’elles, mais en partant plutôt de qui elles sont et de ce qu’elles désirent.
En cessant de remettre leurs compétences en question.
En sortant de leur zone de confort.
En se soutenant mutuellement, aussi. Parce que seule, ce n’est pas facile.

La société est encore sexiste. Mais je suis convaincue qu’en unissant nos forces, et en faisant bouger les lignes à notre niveau, on peut faire changer le monde.

C’est l’ambition qui se cache derrière la création de mon programme Indomptable . J’aide les participantes à se recentrer sur elles-mêmes, pour mieux s’accepter, s’aimer et s’autoriser à désirer ce qu’elles désirent, et ensuite aller dans le monde, prendre leur place, en se soutenant les unes les autres.

La notion de sororité est de plus en plus importante dans ma vie. Je n’en peux plus d’entendre des femmes se dénigrer les unes les autres, alors que si l’on employait notre énergie à être unies, les possibilités seraient infinies !

 

Merci Joanne !

Découvrir Joanne

Site web joannetatham.fr

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